Prévention et dépistages

Les addictions sont définies par une dépendance à une substance (le tabac, l’alcool, le cannabis, la cocaïne, certains médicaments…) ou une activité (le jeu d’argent ou de hasard…) qui entraine des conséquences néfastes pour la santé de la personne et/ou celle de son entourage. Les addictions sont considérées comme des maladies qui se soignent.

Les consommations de tabac, d’alcool et de drogues sont reconnues comme des facteurs de risque d’apparition de certains cancers évitables. De même, en cas de cancer, réduire ou arrêter la consommation de ces substances permet de mieux supporter les traitements, d’éviter des complications et de prévenir le risque de récidive ou d’apparition de nouveau cancer.

Dans tous les cas l’arrêt du tabac, des autres produits fumés et de l’alcool fait partie des traitements du cancer.

Si je suis concerné.e, qui peut m’accompagner ?

Pour le tabac : Les choix possibles 

• Parlez-en à votre médecin traitant ou à votre pharmacien 
• Appelez le 3689 (Tabac info service) pour être accompagné dans votre souhait d’arrêter. 
• Trouvez un tabacologue (spécialiste de l’arrêt du tabac) près de chez vous. 
• Si vous êtes en cours de traitements d’un cancer, parlez-en à vos équipes soignantes. Les Centres de Lutte contre le Cancer mettent en place des consultations de tabacologie au cours des traitements. 

Pour plus d’information :

• Tabac Info Service  
• Dépliant INCa : Traitement du cancer et tabac – Pourquoi arrêter et comment me faire aider ?

Pour l’alcool :

• Consultez l’annuaire des structures spécialisées, disponible sur Alcool info Service 
• Si vous êtes en cours de traitements d’un cancer, parlez-en à vos équipes soignantes. Les Centres de Lutte contre le Cancer mettent en place des consultations d’addictologie au cours des traitements.

Pour plus d’information : Alcool Info Service 

Pour toutes autres dépendances :

• Consultez l’annuaire régional des structures intervenant dans le champ des addictions, réalisé par le réseau 2PAO (Plateforme Professionnelle Addiction Occitanie) 
• Retrouvez la liste des centres de soins et d’accompagnement en addictologie (CSAPA) et les centres jeunes consommateurs sur le site de l’Association Addictions France
• Si vous êtes en cours de traitements d’un cancer, parlez-en à vos équipes soignantes. Les Centres de Lutte contre le Cancer mettent en place des consultations d’addictologie au cours des traitements.

L’activité physique correspond à l’ensemble des mouvements du corps produit par les muscles entrainant une dépense d’énergie.

L’activité physique comprend les activités sportives mais aussi les activités du quotidien. La pratique d’une activité physique régulière est reconnue comme un facteur majeur de protection de l’apparition de nombreux cancers. Elle est aujourd’hui conseillée durant les phases actives de traitement du cancer et dans l’après cancer pour prévenir les récidives ou l’apparition d’un nouveau cancer. On parle alors d’activité physique adapté car elle prend en compte les antécédents médicaux-chirurgicaux, les traitements ainsi que les possibilités et motivations des personnes. Des professionnels spécialement formés peuvent vous accompagner.       

Pour plus d’informations vous pouvez consulter le site de l’Institut National du Cancer : Activités physiques et cancer – Qualité de vie (e-cancer.fr)

Vous souhaitez pratiquer une activité physique adaptée mais vous ne savez pas où vous rendre ? Parlez-en à votre équipe soignante pour qu’elle puisse vous orienter vers une activité adaptée.

Vous pouvez également consulter la plateforme Occitanie Sport Santé des structures qui proposent de l’activité physique et adapté : Carte interactive | Occitanie Sport Santé (occitanie-sport-sante.fr).

Evaluez votre niveau d’activité physique via le test en ligne sur le site Manger Bouger.

L’alimentation joue un rôle important dans le fonctionnement de l’organisme. Une alimentation équilibrée et diversifiée contribue à réduire le risque de développer un cancer, tout comme l’activité physique. Sur le site MangerBouger, vous trouverez des conseils et astuces pour manger mieux au quotidien.

L’alimentation et donc la qualité et la quantité de nutriments apportés par celle-ci sont également très importantes lorsque l’on a un cancer. En effet, le cancer et ses traitements peuvent impacter les prises alimentaires ce qui peut entrainer une perte de poids qui pourra avoir un impact sur la poursuite des traitements. Il est donc important de faire attention à son alimentation avant, pendant et après un cancer. Pour plus d’informations vous pouvez consulter le site de l’Institut National du Cancer : Soyez attentif à votre état nutritionnel – Qualité de vie (e-cancer.fr).

Vous trouverez également de nombreuses ressources (guides, brochures explicatives…) concernant l’alimentation lorsque l’on a un cancer sur le site du réseau NACRe (Nutrition Activité physique Cancer Recherche).

Si vous êtes en cours de traitements d’un cancer, parlez-en à vos équipes soignantes qui pourront vous orienter en fonction de vos besoins vers un professionnel spécialisé. Pour trouver une diététicienne près de chez vous adhérente au réseau Oncodiet vous pouvez consulter l’annuaire régional.

L’exposition aux rayonnements ultraviolets (UV), qu’ils proviennent du soleil ou d’une source artificielle telle qu’une cabine UV, constitue le principal facteur de risque des cancers de la peau. Les doses excessives d’UV, lorsqu’elles atteignent la peau, agressent les cellules cutanées et peuvent entraîner des dommages irréversibles au niveau des gènes des cellules exposées.

Adopter des gestes simples et efficaces constitue une mesure essentielle pour se protéger des rayons UV, contribuant ainsi à réduire les risques de développer un cancer de la peau.

En voici quelques exemples :

• Éviter l’exposition directe au soleil et rechercher l’ombre dans toutes les activités de plein air constitue la meilleure stratégie de protection.
• Pendant la saison estivale, il est impératif de se protéger du soleil. Eviter spécifiquement les heures où les rayons du soleil sont les plus forts : de 10h à 14h en Outre-mer et de 12h à 16h en métropole.
• Lors d’une exposition au soleil, il est recommandé de porter des vêtements qui couvrent au maximum la peau, de préférence des articles anti-UV. Optez pour des vêtements longs et amples, un chapeau à larges bords, des lunettes de soleil avec filtre anti-UV conformes à la norme CE, de catégorie 3 ou 4.
• En complément, appliquer régulière une crème solaire avec un indice de protection 50 contre les rayons UVB et UVA est essentielle. Renouvelez l’application toutes les 2 heures et après la baignade ou toute activité sportive (transpiration), en particulier sur les parties découvertes du corps telles que le visage, les mains et les avant-bras.
• Si vous êtes en cours de traitements d’un cancer, parlez-en à vos équipes soignantes qui pourront vous donner des conseils spécifiques en fonction de vos traitements.

Il est aussi conseillé de ne pas avoir recours au bronzage artificiel, tel que les cabines UV. Contrairement à certaines idées reçues, ce processus ne prépare pas la peau au soleil, et ses effets néfastes s’additionnent à ceux des rayons UV naturels du soleil.

Pour plus d’information :

• le site de l’Institut National du Cancer : Réduire les risques de cancer – Mieux se protéger du soleil (e-cancer.fr)
• le site de l’ANSM concernant les produits de protection solaire.

A l’heure actuelle il existe 2 vaccins qui permettent de prévenir l’apparition de certains cancers. Le vaccin contre l’hépatite B qui prévient les cancers du foie liés à cette infection virale et le vaccin contre les papillomavirus humains (HPV) qui permet de prévenir les cancers liés à certains types de virus HPV (cancer du col de l’utérus, de la vulve, du vagin et de l’anus).

Pour trouver de l’information validée sur ces vaccins vous pouvez consulter le site vaccination-info-service :

• Vaccination anti-HPV
• Vaccination anti-Hépatite B 

Si vous êtes en cours de traitements d’un cancer, parlez-en à vos équipes soignantes car certaines vaccinations peuvent être non indiquées.

• Le dépistage organisé du cancer du sein s’adresse à toutes les femmes de 50 à 74 ans dont le seul facteur de risque est l’âge. En cas de facteur de risque en plus de l’âge, notamment en cas d’antécédent, un suivi spécifique est nécessaire, parlez-en à votre médecin : Plus d’informations.
• Consultez la liste des centres d’imageries agréés pour réaliser les mammographies de dépistage dans le cadre du dépistage organisé sur le site du CRCDC.

• Le dépistage organisé du cancer colorectal s’adresse à tous les hommes et toutes les femmes de 50-74 ans dont le seul facteur de risque est l’âge. En cas de facteur de risque en plus de l’âge, notamment en cas d’antécédent, un suivi spécifique est nécessaire, parlez-en à votre médecin : Plus d’informations.
• Consultez sur le site internet du CRCDC la cartographie des pharmaciens auprès desquels le kit de dépistage peut être retiré.

• Le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus s’adresse à toutes les femmes de 25 à 65 ans. En cas d’antécédent personnel, un suivi spécifique est nécessaire, parlez-en à votre médecin.
• Pour plus d’information sur ce dépistage vous pouvez consulter le site du CRCDC.

• De manière générale il est recommandé de réaliser régulièrement un auto-examen de votre peau, en moyenne tous les trois mois, ainsi qu’un contrôle annuel par un dermatologue.
• En fonction du niveau de risque (couleur de la peau, des cheveux, présence de taches de rousseur, nombre/forme des grains de beauté, antécédents familiaux, coups de soleil sévères durant l’enfance, mode de vie/activité professionnelle favorisant l’exposition au soleil) et en cas d’antécédent personnel la surveillance doit être réalisée de manière plus régulière, vous pouvez en parler avec votre médecin. 
• Pour reconnaitre les signes d’alerte vous pouvez vous aider de la règle ABCDE.
• Pour plus d’informations vous pouvez consulter le site de l’INCa.

Les personnes porteuses d’une mutation génétique connue doivent bénéficier d’une surveillance spécifique. Deux réseaux existent en Occitanie pour les personnes prédisposées héréditairement aux cancers du sein et de l’ovaire ou aux cancers colorectaux et de l’endomètre: ADHOC et GENEPY. Pour plus d’information, vous pouvez consulter la page dédiée sur notre internet.

Il existe également des associations de patients.